Je conçois l’écriture et la mise en scène comme un geste plastique, où le texte est matière au même titre que les corps, les objets et les images. J’écris et compose par fragments, comme on assemble des éclats : une dramaturgie du discontinu, de l’ellipse et du silence.
Mes récits interrogent la poésie du banal, le sens que nous cherchons à donner à la vie, la solitude et notre rapport aux autres, dans un monde en perte de repères.
Sur scène, je crée des tableaux vivants, des espaces de corporalité et de gestes où la fragilité se frotte à la puissance. J’intègre une dimension plastique et corporelle à mes dramaturgies : je travaille par touches, bribes, textures. J’aime les dramaturgies fragmentées, qui laissent des vides à combler, où chaque spectateur·ice peut projeter sa propre expérience.
Ma recherche croise philosophie et poésie visuelle, intime et politique, pour inventer des formes sensibles qui ouvrent des brèches et nous rappellent que l’ordinaire est extraordinaire et que chaque voix mérite d’être entendue